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FONCTIONNEMENT D'UN PARC

Vous trouverez ci-dessous le fonctionnement d'un parc éolien, comprenant des informations sur le réseau électrique français. ​

schéma_reseau.png

L'EOLIEN : POURQUOI ?

Une idée reçue, couramment diffusée par des sources alternatives, est de dénoncer l'éolien comme n'étant pas efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique. 

L'objectif de cette page et de vous montrer, en analysant des données publiques fiables, l'inexactitude de cette information.

 

L'éolien, en France, est un moyen de diminuer les émissions de Gaz à Effet de Serre. Ces émissions sont aujourd'hui directement liées au réchauffement climatique. 

Voici un bref lexique permettant la compréhension des éléments ci-dessous : 

 - Parc installé : en MW (MegaWatt) ou GW (GigaWatt). Représentent respectivement 1 million de Watts et 1 milliard de Watts. Il s'agit de la puissance installée et raccordée au réseau. 

 - Production électrique : en GWh (GigaWattHeure) ou TWh (TeraWattHeure). Représentent respectivement 1 milliard de wattheure et 1000 milliard de wattheure. La production annuelle à l'échelle nationale est représentée en TWh. 

 - Lien entre parc installé et production : une centrale de 1MW tournant à pleine puissance pendant 1 heure produira 1 MWh. 

 - GES : Gaz a Effet de Serre, type CO2. Les GES sont les principaux acteurs du réchauffement climatique. Chaque moyen de production électrique émet des GES, de manière directe (consommable, type charbon) ou indirecte (construction infrastructure, transport). En revanche, chaque moyen de production en émet des quantités différentes.

 - 1 tonne de CO2 : correspond à 1 passager faisant un AR Paris / New-York

 - Emissions de GES : nous parlerons en kT de CO2 (kT = 1000 T). En terme d'émissions, 1 g de CO2/kWh correspond à 1 kT de CO2/TWh

Toutes les données utilisées ont été fournies et consolidées par RTE, accessibles et disponibles lors de votre lecture. 

EMISSIONS DE CO2

Source : lien

emission GES par type.png

Origine non fossile

Origine fossile

On distinguera, pour la suite de la lecture, la production d'origine fossile (fioul, charbon et gaz) fortement émettrice de CO2et la production d'origine non fossile (hydraulique, nucléaire, éolien, solaire et bioénergies) faiblement émettrice de CO2. Le cas du biogaz, fortement émetteur de GES, ne sera pas abordé. Il sera quand même compté dans les graphes suivants. 

PRODUCTION ELECTRIQUE

Source : lien  rubrique "télécharger nos données" (en bas de page)

prod eol prod fossile.png

On peut voir, sur le graphique ci-dessus, que la production d'origine éolienne a, pour la première fois en 2020, dépassé la production d'origine fossile. Comme montré au dessus, les émissions de GES sont principalement dues à la production d'origine fossile. Nous pouvons le constater sur le schéma ci-dessous : 

 

EMISSIONS ET PRODUCTION

GES_fossile_autre.png

Nous voyons, sur le graphique ci-dessus, que les émissions de GES proviennent principalement de la production d'origine fossile, alors que la quantité d'électricité produite est marginale. L'inverse est également vrai : la quantité d'énergie produite d'origine non fossile est très importante, pour une production de GES faible

baisse GES.png

On constate ici que, en tendance depuis 2012 : 

 - la production d'origine nucléaire baisse 

 - la production d'origine renouvelable augmente (hydraulique + éolien + solaire + bioénergies)

 - la production d'origine fossile baisse 

 - la quantité de GES émises baisse 

POUR CONCLURE

Nous constatons donc que les émissions de GES diminuent en France, malgré la baisse du nucléaire, énergie décarbonée. 

Les ENR se substituent donc, à l'heure actuelle, plus à une énergie carbonée (d'origine fossile) qu'à une énergie décarbonée (d'origine non fossile). 

Cette tendance sera à confirmer au fur et à mesure des années. 

En France, qui possède un socle important de production nucléaire, une augmentation des ENR ne signifie pas une augmentation des GES, au contraire. 

Entre les émissions de CO2 de 2012 (38 540 kT) et celle de 2019* (27  880 kT), nous constatons une baisse de plus de 10 000 kT de CO2, soit l'équivalent de 10 millions de passagers faisant un AR Paris/New-York.

* L'année 2020, non représentative de la consommation française du fait de la pandémie, n'est pas comptabilisée pour ce calcul

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